DÉCADANSE

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Le spectacle « Décadanse » commence dans un univers plastique inspiré de Peter land. Un début IN MEDIAS REX qui ne sort pas des habitudes de la troupe @mlitworld mais cette fois, la mise en scène pousse les spectateurs à s'interroger sur son rôle à jouer :
Suis-je devant une œuvre plastique ou face à un spectacle qui va ou a déjà commencé ?
Les réponses sont diverses et pas toujours les mêmes lorsqu'on interroge les spectateurs. C'est exactement ce que veut la mise en scène : placer l'auditoire dès le début dans une position où il doit décider de son rôle et son attitude face au spectacle que le siècle 21 nous livre.

Dans DÉCADANSE, l'idée est claire :

 « ce soir on ne joue pas, on n'imite pas des réalités ou des choses imaginaires mais on mettra les spectateurs face à une vérité notable afin qu'ils prennent en main leur responsabilité : Nous sommes décadents dans une société qui décadence »

Un spectacle qui fait vibrer et qui touche les spectateurs directement dans sa réalité.
Mais vous êtes prévenu !


"Dimensions"

Dans une piste de danse infinie en plusieurs dimensions dans laquelle nous vivons et nous subissons la vie, où sont le début de nos choix ? Tout n'est-il pas que fatalité et œuvre du temps ? Où est notre place ? Quel est notre temps ? Où est la réalité et où commence l'élévation ?

Ainsi , en reprenant les propos de Bill Viola, Dimension nous propose de "sculpter le temps" à notre image en interrogeant le temps et l'espace selon notre libre arbitre . La liberté n'est-elle pas avant tout un état d'esprit ?

« Dimensions » est une chorégraphie géométrique dans laquelle les danseurs prennent possession de ce qui les entourent et de ce qui les composent : l'espace, le temps, les bruits ... Ils deviennent maîtres de leur environnement et le domine. Le temps de cette chorégraphie, ils ne subissent plus le monde mais en deviennent les chefs d'orchestres et coordonnent tous ces éléments avec leurs mouvements chorégraphiques.
Une chorégraphie mathématique, logique, géométrique, courbée et puissante pour comprendre enfin où et qui nous sommes.


"Point, espace, trace"

Cette chorégraphie ne jure que par le corps, dans le corps et pour le corps.
D'une expressivité extravagante, la chorégraphie trace des courbes, des lignes dans l'espace imaginaire et physique pour faire retentir la poésie du corps.

Point, espace, trace est une pièce abstraite qui n'a pas de thème précis, elle explore le mouvement à ses origines, les parcours qu'il traverse avant de se déployer dans l'espace. C'est un jeu dans l'espace, une construction, et une interrogation des traces invisibles qu'on laisse lorsqu'on danse dans l'espace. Avec un départ au point A, il y a la naissance du mouvement qui est le résultat de l'association entre la force, la volonté, la pesanteur et l'organisation posturale du schéma corporel.


"Les damnés"

« Les damnés », une pièce chorégraphique qui interroge le sens de l'humanité, le chorégraphe s'accorde à Jean Paul Sartre en affirmant que : << l'homme est condamné à être libre >>.
Une position aussi délirante que tragique qui se traduit par un manifeste de l'absurde sur scène. Entre fête, folie et démence les danseurs se livrent à une cérémonie dionysiaque qui ne dit qu'une chose : liberté.

Ici on interroge donc les limites de la liberté et sa réalité. Il s'agit ici de la quête infinie de l'Homme à être libre et l'ambivalence de ses méthodes pour y parvenir. Une chorégraphie qui met en mouvement une pensée philosophique en jonglant avec les frontières subjectives entre réalité et absurdité.


"Subjectif"

Pourquoi vit-on dans un monde où nos faits et gestes sont contrôlés par des critères subjectifs et éphémères ? Qu'est-ce que la diversité dans une société souhaitant tout ranger, classer et catégoriser ? Pourquoi l'humain n'arrive-t-il pas à se libérer de ces standards, de ces cases complètement absurdes l'empêchant de s'exprimer à sa volonté. Ces cases sont-elles finalement une protection ou un danger ?
Subjectif est une chorégraphie qui traite de ces notions de cases éphémères et subjectives via la danse. En rendant ces cases matériels, les artistes évoluent en essayant de briser les codes et de devenir libres en mélangeant des styles de danses tous différents des uns des autres. Cependant, en créant ce nouveau standard, ce système de cases nous rattrapera-il dans notre lancé ?


"Loin de nos mers"

Si cette chorégraphie vient nous parler de l'immigration au sens propre, elle interroge surtout la notion de déracinement. Un propos humain interrogeant notre histoire et nos racines. Elle vient aussi interroger nos mots , ceux de la haine ou de la tolérance. Une chorégraphie engagée, parfois satirique, mais étant autant un témoignage ou une défense, qu'un message d'espoir face une société qui s'y perd.


"Yaya, je me demande pourquoi ils disent faire de la danse africaine sans ce qu'il faut"

"Yaya, je me demande pourquoi ils disent faire de la danse africaine sans ce qu'il faut" : Voilà ce que se demande le chorégraphe dans cette pièce chorégraphiée en 2022 pour 12 danseurs de la Cie.
Tout en s'appuyant et en s'opposant à la pensée d'Alfonso Tiérou, le chorégraphe s'interroge sur : qu'est-ce ce qui fait qu'une danse peut-être ou non considérée comme une danse africaine ?
Une chorégraphie au langage corporel mystique et très spirituel menant ainsi les danseurs dans une limite entre l'abandon, le contrôle et la transe. Le chorégraphe joue sur de nombreux clichés du continent africain jusqu'à mettre en évidence le seul dénominateur commun à toutes les danses tribales africaines : le sacré, la spiritualité ressentie et vécue. 

Ici la culture africaine est donc mise au premier plan, s'épanouissant à travers l'ombre du sacré qui l'a toujours accompagnée. Le chorégraphe a étudié les impacts de la colonisation et de la politique culturelle sur les cultures africaines. Dans cette pièce, la transe est omniprésente et fait référence aux cultes ancestraux tels qu'on les décrit dans les archives. Elle est un appel aux forces extérieures pour lâcher-prise et accéder à des forces inconscientes. Ici les danseurs s'épuisent et miment la transe pour rendre visible ce jeu entre maîtrise et dépassement de soi-même.



"Le monde de Morphé"

Le mot d'ordre à la MLIT : s'exprimer !
Ici, Mr Morphé vous entraîne dans son univers, son corps suivant son état en fusion avec les rythmes et la culture hip hop.


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